O Langon, petite ville endormie,
Ce jour de février, tu fus meurtrie.
Jean-Théodore Monget, agent respecté,
Au Café de la Gare, fut à jamais fauché.
Refrain :
Ô sombre nuit, triste destin,
Le sang coule sous le destin.
Monget étranglé, oublié sous terre,
Langon murmure sa prière amère.
Dans l’ombre des murs du Café maudit,
Branchery et Parrot ourdirent leur nuit.
L’un tenait la corde, l’autre le regard,
Et dans la cave, s’effaça l’espoir.
Refrain :
Ô sombre nuit, triste destin,
Le sang coule sous le destin.
Monget étranglé, oublié sous terre,
Langon murmure sa prière amère.
La presse hurle, le pays s’éveille,
L’affaire éclate comme un réveil.
Des brigands connus, des preuves enchaînées,
Branchery et Parrot furent condamnés.
Refrain :
Ô sombre nuit, triste destin,
Le sang coule sous le destin.
Monget étranglé, oublié sous terre,
Langon murmure sa prière amère.
Mais juillet apporta une étrange clémence,
La mort écartée par une douce chance.
Grâce surprise, incompréhension,
Le peuple divisé par la rémission.
Refrain :
Ô sombre nuit, triste destin,
Le sang coule sous le destin.
Monget étranglé, oublié sous terre,
Langon murmure sa prière amère.
Le Café de la Gare, témoin maudit,
Son silence porte encore le cri.
De la cave à la ville, le souffle a cessé,
Mais dans les ruelles, le crime est gravé.
Dernier refrain :
Ô sombre nuit, triste destin,
Le sang coule sous le destin.
Monget étranglé, oublié sous terre,
Langon murmure sa prière amère.
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