Oh, écoutez, bonnes gens, l'histoire bien sombre,
D'un avocat perdu dans la nuit des ombres,
Georges-Alexandre, son nom résonnait,
Mais Sarret le traître, l'avenir le condamnait.
Né en terre d’Empire, à Trieste, lointaine,
Avocat en France, mais l'âme inhumaine,
Sous le masque du droit, il filait son arnaque,
Dans le luxe et le vice, il bâtissait ses attaques.
Ses complices, comme lui, étaient liés au crime,
Piégés par l'argent, par l'or et le prime,
Un homme, un ami, au cœur de la trame,
Et une maîtresse, victime de son drame.
Le 20 août, funeste jour d’été,
Aix-en-Provence a vu le sang couler,
Sarret, dans la peur, dans la crainte et le doute,
Tua son complice, choisit la sombre route.
L'épée du silence, il la leva sur eux,
Deux vies éteintes, sous son bras furieux,
Une scène montée, pour tromper les regards,
Mais les faits furent clairs, et ses mensonges hagards.
Les corps mutilés, témoins de sa rage,
Sarret fut pris, piégé dans son image,
L’enquête avança, et les preuves tombèrent,
Les escroqueries vastes, dans la lumière clair.
Le procès retentit, Sarret sans défense,
Ses mots sans valeur, sa cruelle offense,
La justice implacable, la vérité surgit,
Et l’avocat fut pris, par son propre délit.
La guillotine l’attendait, le jour fatal arriva,
Le 10 avril, son destin s'effondra,
Dans l'ombre de l'échafaud, son âme s'éteignit,
Mais l’histoire de Sarrejani, jamais ne s’oublie.
Oh, bonne gens, retenez cette leçon,
Des riches et des puissants qui chutent sans raison,
Car l’or et la trahison, mènent toujours au trépas,
Et nul ne peut fuir, le poids de ses faux pas.
Ainsi se termine la complainte du crime,
Un avocat déchu, victime de ses rimes,
Que sa mémoire serve, à tous, un rappel,
Que justice rendue, demeure l’éternel appel.
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